Cours 5. Le patrimoine institutionnel de l’espace ksourien I. Les waqfs

Université de Béchar
Master I. Préservation du cadre patrimonial bati au Sahara
Histoire de la consevation I
Enseignant Abdelmalek Houcine

Cours 5. Le patrimoine institutionnel de l’espace ksourien
I. Les waqfs
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Plan

  • Définition
  • Rôle des waqfs dans le développement durable des ksour
  • Conclusion

Bibliographie.

  • Acte de waqf de l'Emir Ali ketkhudà du régiment des Camélites dressé au tribunal de la mosquée de Salih au Caire en 1129 h/manuscrit,
  • ALI PACHA, Mubarak .- El Khitat taoufiqiya el jadida fi Mir .- dernière édit., le Caire, 1980, 4 tomes.
  • AMIN, M.M. .- Al-awqaf wal-hayat-al-igtimaiyya Fi Misr. (Les waqfs et la vie sociale au Caire) de 928 à 1517, le Caire, 1950.
  • IBN ABDUN.- la vie urbaine et les corps des métiers à Séville au début du XII° siècle.- Publié par Levi Provençal in Journal asiatique, Juin 1934.
  • IBN KHALDOUN.- "Discours sur l'histoire universelle" (Al-Muqaddima) trad. par Vincent Monteil, Beyrouth, 1968. 2 vol. Chapitre IV vol. 2: - la civilisation sédentaire, villes et cités pp. 709-782. - Architecture pp. 827-832.
  • BELDICEANU, N.- Recherche sur la ville ottomane au XVIO siècle.- Paris, 1973. 466
  • RAYMOND, A.- Grandes villes arabes à l’époque ottomane, 1985, Paris. 381 pages.
  • RAYMOND, A. -Les grands waqf et l’organisation de l’espace urbain à Alep et au Caire à l’époque ottomane, in Bulletin d’études orientales .tome 31 p. 120 .
L’institution des waqfs, comme celle de la Hisba, a joué un très grand rôle dans la production, financement des opérations urbaines et remodelage des villes islamiques. Une grande partie dans l’organisation de l’espace et les services urbains, ne sauraient être assurés sans la contribution des Habous . Les historiens médiévistes attestent l’existence de plusieurs biens waqfdans toutes les cités islamiques.

1. Définition.

Littéralement, le mot « waqf» ou « habous », signifie l’arrêt, l’emprisonnement d’une manière absolue, matériellement et moralement. Juridiquement, le mot « waqf» signifie, soit empêcher l'aliénation des biens tout en les laissant à la disposition du constituant, soit l'aliénabilité des biens avec emplois des fruits à titre de charité.
Deux objectifs essentiels à la base de la constitution d’un waqf:
  • a. Constituer un waqf, c'est réaliser une intention pieuse (قربة), non seulement par une libéralité au profit des pauvres, mais aussi au profit d’œuvres d'utilité sociale : hôpitaux, asiles, puits, fontaines (Sébil), écoles, (madrasa), etc...
  • b. La perpétuité : c'est rendre le bien ou la propriété inaliénable. Seuls ses revenus devant être affectés à l’œuvre pie, dévolutaire définitif, et, auparavant, aux bénéficiaires intermédiaires, s'il en a été désigné dans la waqfiat représentant l’acte constitutif du waqf.
Deux sortes de waqf :
  • khaïri ou de bienfaisance
  • Ahli ou de famille:
1. Les revenus du waqf khaïri vont soit à des œuvres pieuses : construction et entretien de mosquées, certaines œuvres d'utilité publique : hôpitaux, asiles, écoles, soit, enfin à des œuvres charitables aumônes aux pauvres, construction de fontaines publiques, secours aux pèlerins, etc...
2. Les revenus du waqf Ahli, quoique destinés en dernier ressort à une œuvre pieuse ou charitable, sont préalablement attribués au constituant, à ses descendants, à sa famille ou même à des tiers à l'extinction de la série des bénéficiaires successifs indiqués dans la Hodja, le waqf ahli tombe dans le domaine des waqfs khaïri.
Cette institution repose sur les quatre sources du droit musulman, à savoir, le Coran, la sunna, lIjma 'et le qîyàs.

2. Rôle des waqfs dans le développement durable des ksour

Les waqfs ont joué, dans le développement ksourien, un rôle dont l'ampleur ne pourra être appréciée que lorsque les plus importantes de ces fondations auront été étudiées. Quelques exemples de waqfiah : (voir détails en annexe) 
  • 1. Travaux de Ridwan Bey
  • 2. Travaux d'Ibrâhim Agha
  • 3. Travaux de l'Emir Ali Kethuda
  • 4. Travaux de Suleyman Pacha.
En cherchant à faire perpétuer une aumône durant sa vie et après sa mort, le constituant d’un bien waqf, fait perpétuer aussi un service urbain. Nul n’a le droit de changer l’usufruit des biens waqf . On doit impérativement suivre scrupuleusement les intentions du constituant, comme indiquées sur l’acte ou la waqfia. Le caractère religieux de cette institution, oblige tous les Nadhir qui se succèdent à travers des siècles, dans la gestion du bien waqf, à respecter les orientations de la waqfia. Ceci entraine une stabilité et assure un fonctionnement éternel de l’équipement public ou du service urbain décrit dans la waqfia, en lui procurant un financement et entretien durable. Il est tout à fait clair, qu’aucune autre institution, ne peut remplacer celle des waqf, si l’administration urbaine souhaite atteindre un développement durable de l’utilité publique.

3. Conclusion

A travers l’étude de ces quatre exemples ponctuels, nous relevons que :
1. Les opérations menées dans le cadre des waqfs contribuèrent à modeler l'espace urbain. On voit sur les plans que le parcellaire, au niveau des opérations waqf, change ponctuellement de taille et se distingue facilement de son environnement. Au niveau du paysage urbain, la production des composantes de l'espace urbain, découlant des waqf, offre un changement d'échelle permettant une lecture facile de l'espace urbain, étant donné que ces opérations concernaient surtout des "équipements publics" tel que les Sébil, mosquées, mâristân (centre de santé), medersa, …
Une fois, ces opérations montées, elles permettent un entretien soigné et continu aux édifices pour lesquels, elles sont constitués, en leur attribuant des revenus bien défini est réguliers. La plupart des monuments qui nous sont parvenus jusqu'à maintenant s'inscrivent dans des opérations waqf.
2. Les waqf pourraient engendrer eux-mêmes d'autres waqfs. On l'a vu dans l'opération de l'Emir Ali Kethuda. Cette possibilité accentue le remodelage de l'espace urbain, aboutissant parfois à refaire toute une rue, ou un quartier.
3. Les waqfs assumaient plusieurs services publics :
  • Alimentation parfois de tout un quartier en eau potable ;
  • Hygiène publique par la construction de Mâristân (centres de santé) 
  • L'instruction publique par l'édification des medersasMosquées , Assistance sociale ,
Charité, distribution des cadeaux pendant les jours de fêtes.
Il faut souligner que l’institution des waqf, offrait l’occasion aux tiers de participer au service public. Comme le constituant, aspire que son aumône soit utile pour lui procurer le plus de rapprochement possible d’Allah le tout puissant, il choisit de financer le service urbain qui est en deçà par rapport à la demande, à son époque, ou de faire entretenir les équipements publics qui ont en besoin.
A notre avis, c’est le caractère religieux de l’institution, qui guide les constituants à bien cibler le service urbain à combler et par conséquent à parfaire la nature de leur aumône éternelle (صدقة جارية). Ceci, bien sûr, faisait profiter à la ville de se doter, non seulement des services urbains vitaux, mais d’offrir à sa population urbaine des services atteignant des niveaux de confort très élevés.
Même avec les taxes, et impôts prélevés actuellement, la majorité des villes actuelles, n’arrivent pas à satisfaire d’une manière correcte sa population en matière des services urbains. La fiscalité actuelle de l’urbanisme contemporain, a montré ses limites à prendre en charge ces services, même dans les pays dits développés. Sans la participation effective de la population, et d’une manière libre et responsable, aucun mode de gestion urbaine ne peut être garant de la perpétuité de ces services d’utilité publique. Ce qui ne peut être possible qu’avec le retour et la restauration de l’institution des waqf.

Annexe:

1. Travaux de Ridwan Bey.

Ces travaux qui sont situés au Sud de bab Zuwaila, font partie des opérations de réaménagement de la région sud du Caire qui se développèrent à partir du transfert des tanneries vers bâb al-luq, aux environs de 1600.
Ali Pacha Mubarak nous retrace la cause de ce transfert :
« L’accroissement de la population du Caire et l’installation d 'un nombre de plus en plus importants d’habitants dans une zone qui était très proche du centre ville, obligèrent à déplacer les tanneries en raison des désagréments et en particulier des mauvaises odeurs que leur activités causait à la population . Les gens se plaignirent d’être incommodés par ce voisinage, et les tanneries furent transférées en un lieu tout à fait excentrique : la région de bab el-louq, à la limite ouest de la ville, était fort peu urbanisée encore, le voisinage de plusieurs Birka (étangs), d’un canal (le khalidj elmaghribi), la proximité même du Nil, rendaient cet emplacement particulièrement propice pour de telles activités. »
Ce transfert qui a libéré près de quatre hectares de terrain vide, a contribué à une forte urbanisation, notamment les travaux de Ridwan Bey. Ridwan Bey était un émir mamelouk d'origine circassienne, qui exerça les fonctions d'Amir al-hadj (émir du pèlerinage) presque sans interruption de 1631, jusqu’à sa mort en 1656 .Il entreprit plusieurs constructions au Caire, dans cette zone justement libérée par des tanneries, au Sud Ouest de bab Zuwaila. Ces constructions sont énumérées dans une série de waqfiat dont la plus ancienne date 1629 et la plus récente de 1647. Elles étaient organisées autour de sa magnifique résidence. Mais l'élément essentiel de cet ensemble était le grand souk (125 mètres de long, en partie couvert) avec un rab’ et une wakala. Ces constructions comprenaient, en outre, deux Zawiya, et un sébil. Ces travaux ont remodelé l'ensemble du quartier avec le réseau de rues sur près de 150 mètres.
Tout ce complexe a été constitué en waqf par l'émir Ridwan Bey en faveur de la mosquée qu'il a fait construire à médinet El mansourah par la régularité des revenus que procurent ces biens waqf, cet édifice a été conservé jusqu’à nos jours.)

2. Travaux d'Ibrâhim Agha

Ibrahim Agha, dont la personnalité est moins connue que celle de Ridwan Bey, a édifié un très grand nombre de constructions et de travaux de restauration dans la région de Tabbana , sur la rue conduisant de bab Zuwaila à la citadelle.
De ces constructions, dont un certain nombre subsistent encore, nous connaissons sur le coté Est de la rue, un sébil, un tombeau, des makan, la mosquée Aqsunqur (qu'il restaura), un abreuvoir, et en face une maison et un rab'. Cet ensemble se développait sur une longueur totale de 250 mètres et sa réalisation dut entraîner une réorganisation de la voirie.
Ces opérations réalisées juridiquement dans le cadre des waqf, ont eu plus de chance à survivre. Dans la mesure où cette institution procure un financement régulier pour le fonctionnement et l’entretien . Dans ce sens, A. Raymond, écrit :
« Le waqf donnait une certitude de permanence pour l'opération envisagée, dans la mesure où il assurait la continuité des revenus nécessaires à l'entretien des monuments édifiés, en organisant avec précision la collecte des fonds nécessaires et leur répartition entre les œuvres d'intérêt religieux ou d'utilité publique, et en lui donnant un caractère intangible et perpétuel ».

3. Travaux de l'Emir Ali Kethuda

La waqfiat de cet émir se trouve dans le manuscrit, fond arabe n° 1120, que nous avons consulté à la bibliothèque nationale de Paris.Cette waqfiat a été dressée au tribunal de la mosquée de Salih au Caire en 1129 h/1717. L’Emir Ali Kethuda y a constitué en waqf toute sa propriété immobilière, et avec procuration celle de son neveu Mustapha Jalabi. Cet ensemble, qui comprend deux maisons, des boutiques et un Khoulouw (terrain vague), servira pendant 30 ans à la restauration et l'entretien du Makan.qui se trouve dans le Khatt suwaqa elOusfour (le marché de l'oiseau) situé en dehors de bab Zuwaila. Ce Makan comprend un Hawche, une écurie ( Istabl ), un Sébil-kuttàb, un riwaq, deux parcelles agricoles, l’une pour le lotus et l’autre pour les dattiers, et d'autres annexes et équipements dont la nature n'a pas été précisée dans la waqfiat .
Comme on a pu le constater, ce waqf se distingue des deux précédents par sa durée limité (30 ans, à partir du 1° moharrem de l’an 1129 h/1717 . Ali Kethuda y précise aussi le montant qui doit être affecté à la restauration de ce Makan : 30 nisf Foulous en bronze par mois seront prélevés des recettes de ses waqf et 10 nisf Foulous en bronze par mois de celle de son neveu Mustapha Djalabi.
Le constituant précise que dans chaque année., on doit remplir le bassin du Sébil (sahridj) de l'eau potable du Nil, lors de sa crue, et la distribuer à tous les passants par le Derb (ruelle), chaque jour entre la prière du Dohr (vers 13 h) et celle du Asser ; sauf pendant le mois du Ramadhan où la distribution doit s'effectuer à partir de
l’Adhan d'el Maghrib (lors de la rupture du jeune, jusqu'après la prière de Tarawih Pour le transport de l'eau, le nettoyage du bassin et son entretien, on doit utiliser 720 nisf Fedda argent soit 60 nisfs par mois.
L'émir Ali Kathuda, conseille qu'on attribue la gestion du Sébil à un homme pieux. Il précise encore, qu'il doit toujours être bien vêtu pour offrir l'eau potable aux passants. Au premier étage du Sébil, où habituellement se trouve une salle de lecture de Coran, Ali Kethuda, souligne qu'on doit désigner cinq récitateurs du Coran, qui devront lire chaque matin dix hizb (soit le un sixième du Coran) et doivent terminer leur lecture par les trois dernières sourate du Coran. Ils offriront leur lecture au Prophète et à ses pères, ses frères, les autres Prophètes, ses contemporain: (es-Sahaba), aux Imams des quatre écoles orthodoxes, les Ulémas (savants de la législation musulmane), les wali et tout être humain. On doit toutefois, affecter à chaque psalmodiant, 50 nisf Fedda mensuellement.
Le salaire du Nazir doit être de 220 nisf Fedda par an. Le montant restant, sera versé, après la mort du constituant, à ses enfants garçons et filles avec la participation de sa femme Djalhouh Khatoun, à son neveu Mustapha et les esclaves libérés par les dons de l'émir qu'ils soient hommes ou femmes, noirs ou blancs; tout doit être distribué équitablement.
Enfin après eux les fils de ses fils, puis à leur descendants, génération après génération qu'ils soient des fils paternel ou maternel homme ou femme, tous d'une façon équitable. Ali Kethuda, poursuit ensuite, la désignation de l'affectation des revenus dans le cas où le successeur légal serait absent, jusqu’à ce qu'il arrive à l'affectation du restant des recettes des waqf, aux services des "Harameyn". Si cela ne peut être possible, l'affectation sera aux pauvres, les infortunés et les veuves. Si la possibilité est de nouveau offerte, l'affectation, sera par ordre de priorité.
Le Nazir désigné par Ali Kethuda, est son épouse Khatoun bent Abdellah, durant toute sa vie. Après sa mort, la relève sera assuré par le plus mûr d'entre les enfants et ainsi de suite ; puis à son neveu Mustapha Djalabi, puis le plus mûr d'entre ceux qui bénéficient des waqf selon leur classe ; après leur mort, le Nazir sera celui qui gère les waqf des Harameyn.
L'Emir Kethuda a interdit la location de son wagf. D'après lui, son waqfsera habité selon un prix usuel ou plus. Un malveillant ne doit pas y habiter, ni celui qui ne peut pas assurer la paie de la location. Si le Nazir pratique l'un de ces faits, on doit lui affecter un congé sans solde pendant quinze jours. L'émir a ordonné à celui qui serait gardien dans la Atfa (impasse) avoisinant le bassin (es Sahridj), le balayage, l'arrosage (rach) aux alentours du bassin, chaque matin et après la prière du Dohr (vers 13 h.).

4. Travaux de Suleyman Pacha.

Cette waqfiat se trouve au ministère des archives au Caire sous le numéro 1074 et date de 974 h/1566. Elle a été analysée par Rudolf Vesley Pacha. Cet acte n'est pas seulement une waqfiat affectant un bâtiment aux waqf de Suleyman Pacha, mais aussi un document de construction, un document ordonnant l'exécution de quelques travaux de construction. Ce qui nous éclaire, partiellement, sur les modalités techniques dont se faisait une constitution en waqf.
C'est aussi une waqfiat, comme nous le verrons, faisant expliciter quelques modalités juridiques concernant l'exécution d'un ensemble waqf . Concernant l'aspect juridique, cette waqfiat mentionne l'ordre à Ahmed Agha des Janissaires, commandant de la citadelle du Caire, administrateur (Mutawwali) des waqfs de Suleyman Pacha, de construire à Bulak une wakala au voisinage d'une autre construite également par Suleyman Pacha. On y apprend aussi que cette wakala constituée en waqf , a été bâtie à l'aide de revenus provenant des autres waqfs de Suleyman Pacha, et administrée de la même manière que ces derniers.
Ce qui nous prouve que souvent un waqf engendre, par ses revenus plusieurs waqf. Cette waqfiat se caractérise, aussi, par la description d’une façon très détaillée des travaux dont doit être construite la wakala. On y relève, la liste des matériaux de construction fondamentaux comme les pierres, le bois, les briques, les dalles de carrelage, le plâtre, la chaux, la glaise, la cendre, les clous et les instruments du travail expressément indiqués comme tout à fait neufs.
On y constate que l'emplacement a été mesuré, débarrassé des restes des constructions anciennes et qu'enfin on a creusé et construit les fondations de la nouvelle wakala. Ces deux wakala juxtaposées devaient servir au commerce et au dépôt du lin . Elles sont caractérisées aussi par leurs dimensions énormes dépassant celles des types courants des Khan du Caire connus du XV° siècle.
Pour la situation de ces wakala, on lit dans l'acte :
« Le côté Nord était formé d'une petite rue et à son côté opposé, il y avait la petite wakala de Suleyman Pacha . Même le côté Sud était borné par une rue et par un dépôt de blé. , Le côté Est était fait d'une autre rue et à son opposé, il y avait une maison d'habitation (rab') qui était une donation pieuse de Bard Bek ad-dawadar. Dans la rue Ouest de la wakala et vis-à-vis de celle-ci, se trouvait la maison d'Ibn Bilal Kabutan". ».
La dépense pour la construction de ces deux wakala s’est élevée à 160.396 pièces argent et 11 dirhems1 .

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