Fiche de lecture du livre: Camillo sitte et les débuts de l’urbanisme





Fiche de lecture du livre

Camillo sitte et les débuts de l’urbanisme moderne

Auteur: daniel wieczorek








Sommaire:

Introduction

Première partie:
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4

Seconde partie

Chapitre 1
Le contenu du Stadtebau
L’interrogation du citadin

Conclusion






Biographie : Camillo SITTE 

Camillo SITTE est né à Vienne le 17 Avril 1843, et restera l'enfant unique de l'architecte Franz SITTE (1818—1879) et de Theresia Schule, le nom de Franz SITTE est associé à une coterie de jeune architecte Viennois contre le monopole détenu par les architectes de la cour.

Camillo SITTE entre à l'école d'architecture de l'institut polytechnique simultanément, il suit les cours d'histoire de l'art et l'archéologie ainsi que des cours d'anatomie à la faculté de médecine. Une fois ces études terminent, il entreprend plusieurs voyages en Allemagne et en Italie.

En 1875, il entre dans la fonction publique, et fonde l'école des arts industriels de Salzbourg, dont il prendra bientôt la direction. La même année, il épouse Léopoldine Blume, qui lui donnera deux fils. Il dispense des enseignements et publie des travaux sur les aspects les plus varies des arts décoratifs, il développe une intense activité de journalistes et de critique d'art, en 1883; il est rappelé à Vienne pour y créer l'école impériale et royale des arts industriels. L'année au parait Der Stadtebau, nous retrouvons SITTE en Grèce le succès de son livre lui vaut d'être sollicite pour de nombreux expertise, conférence et publication, il dessine également divers projets d'extension vu d'aménagement, souvent associé à des réalisations architecturale (Eglise ou Hôtel de ville).

Camillo SITTE meurt à Vienne en 1903, avant d'avoir pu rédiger le second volet de sont Stadtebau, qu'il voulait consacré aux aspects économiques et sociaux de la discipline.



Introduction: 

— L'architecte Viennois Camillo SITTE rédige un document essentiel de la littérature urbanistique, qui montre la transformation de l'image de la ville au 19 siècle.

—L'urbanisme, telle qu'il se forme en Europe occidentale au début du 19eme siècle, en rupture avec la pratique et le discours de l'art urbain, constitue donc le champ disciplinaire dans lequel s'inscrit Der Stadtebau.

Par rapport à l'Angleterre, l'Allemagne ne réalise sont take off industriel qu'assez tard, il faut attendre les retombées de la révolution de 1848 pour que les innovations techniques et les mutations sociales annoncée dès la début du siècle se traduisent par une hausse sensible du taux d'investissement et de la production industriel.


Première partie: 


Chapitre I:


1— La ville médiévale est un organisme dominé par dieu et sa cathédrale l'existence a un stade intérieur de deux pôles, la citadelle et la ville bourgeoise, chacun caractérisé par ses édifices principaux, château et hôtel de ville.

2— L'activité planificatrice exercée sur l'initiative du prince pour le prince.

La figure tridimensionnelle de la ville, c'est—à—dire sa silhouette, telle qu'elle apparaît au longueur reflètent elle aussi sa structure sociale et les pouvoirs qui s'exercent.

3— Au 18ème siècle une croissance démographique nouvelle, qui se traduit par la multiplication et l'extension incontrôlée des fou bourg, en dehors de tout souci d'esthétique et de représentation.

4— On a aussi remarqué la réduction de la décoration, et l'économie des moyens en devient le critère primordial.

L'apparition de nouveau champ d'intervention de l'architecte tel que l'habitat collectif, les usines et magasins, les premiers équipements (école, hôpitaux et asile): autant de tâche originale qui impose au concepteur une autre logique fondée sur l'analyse quantitative des besoins.


5— Au début du 19eme siècle, l'aménagement architectural de la cité classique propose simultanément un plan d'extension qui semble informé par des préoccupations toutes nouvelle.


6— Au 19ème siècle, Berlin, Munich et Kadsruhe nous apparaissent comme d'immense tableau dont le point de faite centrale de la perspective serait le prince, les nouveaux dispositifs spatiaux contiennent d'obéir à l'étiquette de la cour.


Chapitre 2:


L'apparition des urbanistes du 19 ème siècle qui ont guidée la transformation de la résidence princière et du bourg en (Eden paléo technique).

A cette période on a vécu la rupture entre architecte et ingénieur car les architectes peuvent se former par de long voyage, mène il peut facilement s'informer sur l'évolution de son art,, et il est libre d'imiter les nouveautés qui lui plairont, l'ingénieur lui ne peut imiter il doit sans cesse soumettre les nouveautés à l'analyse critique pour cela il lui faut une formation adéquate.


Chapitre 3:


Au 19ème siècle, les sociétés industrielles répondent à la transformation des modes de production et l'échange, en ramenant les voies ferrés jusqu'au cœur des agglomérations, en soumettant la gestion du sol et du logement à la morale du profit.

A cette période on posait les nouvelles législations et règlement puisque l'administration chargée d'autoriser ou d'interdire la construction d'un édifice se posait deux questions : comment peut on construire, la deuxième ou peut on construire? La première question trouvait sa réponse dans le règlement de police la seconde dans le plan d'aménagement.

— Les propositions du Lindley qui assure la liaison entre le centre ville, et les autres édifices publics (administration, gars, poste). La réalisation de réseaux complets d'égout, les eaux usées étaient en effet encore dirigée vers les canaux, qui seraient simultanément de réservoir d'eaux potables.

— Pour le plan d'aménagement : l'élaboration de trois systèmes de circulation des personnes et marchandises assurés par le réseau des boulevard annuaire, circulation des déchets et des fluides, à travers un réseau de canalisation, circulation des aires : par les parcs, square et avenue planté.

— La division de la ville en zones fonctionnelles.


Chapitre 04 :


Les histoires de l'architecture présentent le 19 ème siècle comme le moment de la rupture entre art et construction, entre architecte et ingénieur, entre académie et grande école technique. L'urbanisme serait un vecteur privilège de cette opposition, car les grands travaux dont il a la charge (voirie, chemin de fer, infrastructure diverse). Se situe tous en dehors du champ d'activité traditionnel de l'architecte.

— C. Sitte proposera, que la ville soit divisée en deux zones, dont l'une serait consacrée au travail, tandis que l'autre devrait se présenter dans ses plus beaux autour, afin d'être la joie et la fierté de ses habitants.

Seconde partie: 


Der Stadtebau se présente comme un petit volume de 180 pages, abandament illustré, écrit dans un style incisif, l'auteur développe une critique des réalisations de l'urbanisme moderne, aux quelles il oppose les principes esthétiques déduit de l'observation des aménagements anciens, de l'antiquité à l'époque baroque, aux plans modernes. Sitte rapproche leur schématique qui empêche tous les effets esthétiques par la reproduction à l'infini du bloc bâti rectangulaire.


Chapitre 01

Le plan de Marienberg (1903) présente une synthèse des conceptions de Sitte: opposition des axes rectiligne et des rues courbe, hiérarchie des voies exprimés par leur largeur, nombre très limite des carrefours à quatre branches orthogonales, place en bras de turbine, lieux de socialité et jardin public situé à l'intérieur des blocs bâti.

Le Der Stadtebau est caractérisé par un objet spécifique par des méthodes d'investigation particulière, par un visé théorique.


Le contenu du Stadtebau :

— La découverte de l'espace urbain et les mécanismes de l'ascèse perceptive :

La polarisation du regard sur l'espace urbain se manifeste par une ascèse perspective semblable à celle que propose la méthode wolfflinienne, et issue comme cette dernière, de la recherche du système dans l'histoire.

— Les qualités formelles de l'espace urbain optique Sitte s'attaque particulièrement à la polarisation entre espace intérieur privée et lieu extérieur public, il le fait en accordant une attention spéciale à des formes et des motifs qui assure la transition d'un monde à un autre.


L’interrogation du citadin:

On ne saurait que Der Stadtebau présente l'essentiel des rapports de l'homme à la ville comme des rapports esthétiques Sitte écrit en architecte non en sociologie ni en véritable psychologue. La citation est avant tout un être doué de la vue et de la sensibilité artistique. Réhabilitation de la représentation perspective :

La vue perspective trouve sa double fonction, comme instrument scientifique, grâce à un code analogue à celui du pal, elle viendra compléter ce dernier en dénotant la réalité indimensionnellement de l'espace.

— Vers une reforme de la pratique :

— L'opposition du plan géométrale et de la vue perspective vaut pour une foule d'autre dualisme, elle constitue le paradigme de l'opposition entre une conception technicienne et une approche esthétique.


Conclusion : 

Autant en France qu'en Allemane, le nom de Camillo Sitte est actuellement associé aux notions de modèle culturaliste, d'esthétisme de conservatisme, au risque de certain incohérence, on évoque également à son propos la fatigue de l'architecte de ménage. La publication de Der Stadtebau intervient presque un demi siècle après la reconstruction de Hambourg, pourtant si l'on adopte la définition selon laquelle la forme textuelle propre à l'urbanisme se caractérise par la conjonction d'un discours scientifique et d'un regard critique ou d'une dimension normative. Faire de Sitte le père de l'urbanisme nazi sous prétexte que les architectes des années 1930 se réfèrent volontiers à lui ou prétendra qu'il présente l'architecte comme un langage émotionnel destinée à éduquée les masses.


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