Adaptation du mobilier urbain et de son implantation aux normes d’accessibilités



Adaptation du mobilier urbain et de son implantation aux normes d’accessibilités

On entend par mobilier urbain l’ensemble des objets ou dispositifs fixes ou mobiles implantés sur l’espace public pour offrir un service à la collectivité.



Les principes de détection des obstacles

Le mobilier ne doit pas être un obstacle sur l’espace du cheminement sauf nécessité technique ou exigence de sécurité mais peut être implanté à proximité immédiate. Dans tous les cas de figures, le mobilier urbain doit être repérable et détectable par les personnes mal voyantes et permettre le passage normal d’un fauteuil roulant.


1- Détection physique par une canne d’aveugle

• La canne d’aveugle ne permet de détecter que les obstacles situés entre le sol et la hauteur de la hanche de l’utilisateur soit à 0,90 m.

• Le mouvement pendulaire effectué par la canne combiné au déplacement de la personne mal voyante (pas de 0,75 m) induit un balayage limité à la largeur du corps (0,90m) avec des zones inexplorées.

• Les personnes mal voyantes utilisant une canne lors de leurs déplacements ont été préalablement formées à cette technique de détection des obstacles.


• La fiabilité de cette pratique est cependant très dépendante des caractéristiques des mobiliers urbains qui sont plus ou moins détectables selon leurs formes, dimensions ou implantations 




Les schémas montrent que dans de nombreux cas la détection physique du mobilier urbain est tardive, improbable voire impossible.

Ceci concerne en particulier :

• Les éléments bas ou étroits fixés au sol

• Les obstacles suspendus ou en porte à faux.







Après des études techniques et des expérimentations, les pouvoirs publics ont défini des normes réglementaires concernant les dimensions et les formes des mobiliers urbains afin que ceux-ci soient facilement détectables.



2- Repérage des obstacles par le contraste visuel des couleurs

• Chaque couleur a un indice de réflexion de la lumière qui lui est propre, calculé par un photomètre.

• pour être repérable facilement, un obstacle doit avoir un contraste visuel d’au moins 70 % soit entre deux parties constituées (haut/bas - milieu/extrémité) ou par rapport à son environnement et arrière-plan.


Tableau des indices des contrastes visuels entre deux couleurs




Recommandation : choisir les combinaisons des couleurs où le contraste visuel est ≥ 70 %

La réglementation recommande la mise en place du repérage visuel des mobiliers et aménagement urbain par l’utilisation du contraste des couleurs afin d’alerter ou d’informer les usagers (voir page 9).

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