Rapport: La conférence mondial sur le climat: Paris 30 Novembre au 11 Décembre 2015



Rapport: La conférence mondial sur le climat


Paris 30 Novembre au 11 Décembre 2015 


1- Un perçu sur la conférence :

La COP21, également appelée « Paris 2015 », est 21ème Conférence des parties ayant ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques signée en 1992 à Rio de Janeiro et entrée en vigueur en 1994.





Ou ?

La conférence tiendra à Paris du 30 Novembre au 11 décembre 2015, dans la métamorphose de Paris-Le Bourget.




2- Qui vent faire la conférence ? Et les déférentes commissions l’état et les partenaires publics :


La France toute entière est pleinement mobilisée pour accueillir la COP21/CMP11 : l’État français, bien sûr, avec un certain nombre de ministères clés, mais aussi de nombreux opérateurs publics et, bien entendu, des collectivités territoriales très impliquées et dont l’engagement est déterminant.





Les principaux ministères
Les collectivités territoriales
Les opérateurs publics
Le ministère des Affaires étrangères et du Développement international (MAEDI) 
La ville du Bourget
Agence française de développement (AFD) 
Agence française de coopération médias (CFI) 
Le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) 
La ville de Paris
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE)
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 
Le département de Seine-Saint-Denis
Agence nationale de l’habitat (Anah)
Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
Le ministère des Finances et des Comptes publics 
La région Île-de-France
Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) 
Business France
Le ministère de l’Intérieur

Institut français
France Volontaires
Le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

Centre national de la recherche scientifique (CNRS) 
Institut Pierre Simon Laplace des sciences de l’environnement (IPSL)
Le secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche

Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER)
Institut national de la recherche agronomique (INRA)


Office national des forêts (ONF) 
Institut de recherche pour le développement (IRD) 


Météo France
Muséum national d’histoire naturelle


Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) 
Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) 


Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) 
Société nationale des chemins de fer français (SNCF)


Entreprises et mécènes :












3- Les objectifs de la COP21 :


Les organisateurs de la COP21 annoncent quatre principaux objectifs qui doivent guider les négociations à Paris :

- la ratification d’un accord engageant les 196 « parties » prenantes à la Convention (195 pays et l’Union européenne) afin de maintenir la hausse de température en dessous de 2°C d’ici 2100.

- la présentation des contributions nationales, chaque État devant remettre aux Nations Unies le 31 octobre 2015 au plus tard ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre à horizon 2025 ou 2030.

- le financement de la lutte contre le changement climatique : des moyens de financement doivent être précisés et notamment le « Fonds vert pour le climat » qui doit aider les pays en voie de développement à réaliser des efforts en matière de réduction des émissions de GES.

- et la présentation d’engagements concrets d’actions (« Agenda des solutions durables ») qui pourront être mises en œuvre par des acteurs non gouvernementaux : entreprises, collectivités, organisations non-gouvernementales (ONG) … 



4- Les déférents orientations et recommandations :

Pour la première fois depuis Kyoto en 1997, les principaux dirigeants de la planète ont adopté un accord international visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. « Le monde a écrit une nouvelle page de son histoire », se félicitait à l'issue de la conférence un François Hollande aux anges.

1- Aide aux pays en développement :


L'aide aux pays en développement pour faire face au réchauffement, qui doit atteindre 100 milliards de dollars annuels en 2020, devra être "un plancher", appelé à être revu à la hausse, selon le projet. Il s'agit là d'une exigence de longue date des pays du Sud. L'objectif de parvenir en 2015 à un accord universel et contraignant a été fixé en 2011 à Durban (Afrique du Sud). Les discussions engagées ces dernières années ont culminé pendant deux semaines au Bourget, au nord de Paris.


2- D'intenses négociations :

Reflétant un sentiment partagé au sein des ONG, Greenpeace a estimé que le projet marque un "tournant" et relègue les énergies fossiles "du mauvais côté de l'Histoire". Il a pour objectif de contenir le réchauffement "bien en deçà de 2°C" et appelle à "poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°", par rapport à l'ère pré-industrielle. Un but plus ambitieux que les 2°C visés jusqu'à présent, et qui était réclamé ardemment par les pays les plus vulnérables.

3- Vers la fin du diesel et de l'essence dans les voitures :

L'accord de Paris n'interdit en rien aux Français de rouler au gazole. Mais ce n'est plus le sens de l'histoire. Juste avant la COP21, Toyota a annoncé qu'il renoncera aux carburants fossiles d'ici à 2050, misant sur l'hybride et les piles à combustible.

Le directeur général du WWF, Pascal Canfin. Alors que Ségolène Royal vient d'annoncer le lancement d'un appel à projets pour une voiture électrique à moins de 7 000 €, c'est le début de la fin des motorisations fossiles. »

4- Des villes à énergie propre :

Un millier d'élus locaux réunis pendant la COP21 à la mairie de Paris se sont de leur côté engagés à utiliser 100 % d'énergies renouvelables dans leurs villes d'ici à 2050.

« A Nantes, pour parvenir à réduire de 30 % nos émissions de gaz à effet de serre d'ici cinq ans, la moitié du parc HLM est désormais relié à un nouveau réseau de chaleur qui fonctionne en partie à la biomasse et nous avons énormément misé sur les transports en site propre comme le tram, les bus rapides et les pistes cyclables », explique le sénateur EELV de Loire-Atlantique Ronan Dantec.

« Espérons que l'accord de Paris poussera de plus en plus de territoires à investir massivement dans les transports en commun et les contraindra à tourner le dos aux projets climaticides comme l'aéroport Notre-Dame-des-Landes », souligne Alix Mazounie, du Réseau action climat (RAC).

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