Projet de fin d'étude
Auteur: Fauvel Brubo 2007
Taille: 9.94 Mb
INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation initiale à l’INSA de Strasbourg, une période de 20 semaines de projet en entreprise vient clôturer la cinquième année. Cette présente étude a été réalisée chez Pertuy Construction, une filiale du groupe Bouygues et plus précisément sur les méthodes en phase préparatoire du chantier du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Metz.
Il s’agit d’une opération en conception-réalisation : une étude importante en amont est donc nécessaire afin d’optimiser le projet et ainsi réduire le délai et les coûts. Ce chantier est actuellement en phase de conception, plus précisément en Avant Projet Détaillé. Durant cette période préalable au début des travaux, le service Méthodes est missionné pour mettre au point, en autres, le planning, le plan d’installation de chantier et les options importantes. Ces études sont liées et permettent de définir les différents besoins du chantier.
L’installation de chantier doit permettre de réaliser le gros œuvre dans de bonnes conditions tout en respectant le délai imparti dans le planning global du chantier. Il faut donc trouver une simulation de grue permettant de répondre à ces critères. Après avoir expliqué l’organisation et le fonctionnement de la structure d’accueil, nous développerons les objectifs de l’étude puis présenterons le projet du Nouvel Hôpital de Metz à travers son concept architectural, les spécificités de son marché et sa structure.
Dans un second temps, nous parlerons des contraintes du projet avant de développer une première position de grues et son planning induit. Par la suite, dans un souci d’optimisation, nous étudierons d’autres simulations d’installation de chantier avant de développer les façades. Enfin, nous chercherons des moyens de comparer les solutions pour aider le choix final.
CONCLUSION
CONCLUSION
L’étude méthodes en phase préparatoire sur le chantier du Centre Hospitalier Régional de Metz a permis de proposer diverses simulations d’installations de chantier en ayant comme objectif le respect du planning général de l’opération qui consacre 17 mois au gros œuvre. Nous avons tout d’abord commencé par mettre au point une première solution, nommée 0, qui nécessite 23 mois de chantier. Ce délai étant supérieur à l’objectif, d’autres simulations ont du être étudiées. Pour faciliter le travail, le bâtiment a été découpé, suivant les joints de dilatation, en vingt blocs qui ont été associé à un planning.
Ainsi en une simple addition il est possible d’estimer le temps nécessaire à une simulation. Grâce à cette méthode, d’autres positions de grues ont été imaginées. Par la suite, nous avons étudié plus finement et chiffré une sélection des plus pertinentes. La décision finale relevant d’une décision collégiale (GO, CEA, CET, Synthèse), des critères de comparaison et un document de synthèse de l’étude ont été mis en place pour aider à la décision. En effet, si nous raisonnons en gros œuvre seul, la solution 0 est celle qui parait la plus souple et avec le moins de contraintes. Par contre, si on prend en compte les autres corps d’état, les autres simulations sont plus avantageuses, car plus courtes. Ce constat doit cependant être nuancé en regardant simultanément les courbes d’avancement des solutions.
En effet, seuls les niveaux supérieurs seraient indisponibles aux lots techniques et architecturaux lors de la fin de la seconde phase du gros œuvre. Une étude d’avancement du second œuvre devra être réalisée pour pouvoir vérifier l’absence d’interférence par rapport à un planning gros œuvre détaillé. En conclusion, nous n’avons pas réussi à tenir le délai initial imposé en adoptant des cadences acceptables et des positions de grue optimales pour la productivité.
Afin de ne pas retarder le projet dans son ensemble, il faudra donc étudier au mieux l’interface entre la construction de la structure du bâtiment et son aménagement.
Tags:
Mémoire