Entre maisons individuelles et habitat collectif, quelles alternatives ?

Entre maisons individuelles et habitat collectif, quelles alternatives ?

Habitat intermediaire


Agence d’urbanisme
Atelier-débat inter-Scot - juin 2006
Nombre de pages: 8
Taille: 1.08








C’est dans ce cadre qu’a été organisée, le 11 février 2006, une journée consacrée à la sensibilisation aux nouvelles formes d’habitat, réunissant une centaine de personnes parmi lesquelles étaient présents élus, techniciens, acteurs privés et universitaires.



Une question posée à l’échelle de l’inter-Scot

La démarche inter-Scot, qui coordonne les 10 Scot de l’aire métropolitaine, a pour vocation notamment de mettre en perspective l’élaboration des schémas de planification avec la construction métropolitaine. La consommation excessive d’espace pour la construction de loge- ment fait peser une menace sur cette « mosaïque de territoires » qu’est l’espace métropolitain lyonnais.

C’est dans ce cadre qu’a été organisée, le 11 février 2006, une journée consacrée à la sensibilisation aux nouvelles formes d’habitat, réunissant une centaine de personnes parmi lesquelles étaient présents élus, techniciens, acteurs privés et universitaires.

Comment concilier croissance démographique et maîtrise foncière ?


Plusieurs constats sont à l’origine de l’organisation de cette journée. En effet, sur la base d’une analyse des consom- mations foncières pour la réalisation de logements et des projections démogra- phiques à l’horizon 2015, l’inter-Scot a montré que chaque année il faudrait urbaniser environ 1 200 hectares, soit environ la superficie de la commune de Bron, si les rythmes et les modes d’urba- nisation se pérennisent. La production de logement se structure effectivement trop souvent soit autour du développe- ment pavillonnaire en lots dans les sec- teurs périurbains soit autour de produits collectifs dans les centres plus urbains. La poursuite d’une pression démogra- phique forte dans l’aire métropolitaine risque d’accentuer ces deux tendances, avec pour corollaire la raréfaction des es- paces naturels et agricoles, la congestion de l’agglomération centre et la difficulté de rentabiliser les équipements publics.

Des alternatives possibles

Pour autant, d’autres voies sont envisa- geables. Des opérations de qualité, de morphologies différentes, bien intégrées au milieu peuvent venir compléter la « gamme de logements » et combler le vide laissé entre l’habitat individuel et l’habitat collectif. Qu’il s’agisse « d’habi- tat alternatif », « d’habitat intermédiaire », l’enjeu est bien d’identifier des produits logements adaptés à la fois aux besoins des habitants et aux exigences des col- lectivités locales.


Conclusion
Finalement, comme nous l’avons précédemment évoqué, « l’habitat intermé- diaire » ne correspond pas à un produit standard, à une règle qu’il convient de substituer à une autre ou d’appliquer sans préalable. Il correspond au con- traire à une gamme de produits diversi- fiés, qui peut être adaptée à un territoire spécifique et à des cibles différenciées. Le recours à l’habitat intermédiaire doit donc rester un choix adapté et raisonné. Aujourd’hui la construction de ce type

d’habitat reste infime par rapport aux besoins en matière de production de logements. Dans leur grande majorité, les parti- cipants de l’atelier ont exprimé un inté- rêt réel pour l’habitat intermédiaire. Il y a eu aussi une demande d’approfondis- sement de certains sujets abordés lors de la session débat. La faisabilité fon- cière et financière des projets d’habitat intermédiaire a été tout particulièrement évoquée.


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